Envol, défi de la pesanteur, énergie électrique plaquée au sol, oscillation permanente, variations de vitesse et d’intensité, impulsions, émotions,
Derrière chaque son, chaque forme, chaque mouvement se laisse entrevoir un Mélange d’OXydes où se révèle de multiples dimensions du sensible.
Jérémie Arnal : saxophone alto
Didier Frébœuf : claviers
Guillaume Souriau : basse électrique
Maxime Legrand : batterie
" Autour de Didier Freboeuf, voyageur sur claviers aux multiples facettes, ce quartet façonne une musique libre et inventive qui peut s’exprimer dans la douceur ou partir vers des envolées free. Aux sonorités très seventies d’un piano électrique trafiqué, répond un saxophone clair et beaucoup plus policé que le clavier. Une rythmique léchée est assurée par une basse sobre, propre et très présente, et un jeu de batterie à la fois subtil, vif et tout en finesse, qui donnent à l’ensemble une stabilité rythmique qui offre aux "solistes" une assise parfaite pour se laisser aller dans des phrasés parfois, très... libérés !
En réaction sans doute, certains morceaux sont très mélodieux, le duo clavier et sax, produisant un chant à deux voix très agréable à l’oreille, apaisant et légèrement planant qui prépare aux morceaux dignes d’un FreeJazz beaucoup plus déluré.
De l’acoustique à l’électrique, avec parfois un lyrisme envoûtant, ces quatre là passent et vous font passer par tous les états. Contemplatif ou enragé, mélodique ou complètement débridé, posé ou aérien voire supersonique leur jazz est un pur condensé des émotions et sensations que provoquent la musique improvisée, la musique en liberté, la musique des musiciens !! "
“Véritable collectif qui se structure autour d’une musique aux partitions très motiviques, aux ostinatos lyriques où viennent se greffer des moments free. Ceux-ci culminent avec
le recours par le pianiste de ce qui m’a semblé être un ring-modulator (bôite à effet dont
Chick Coréa chez Miles Davis et Joe Zawinul dans les premières années de Weather
Report firent un abondant usage et qui consiste à déstructurer la hauteur de notes).”
Franck Bergerot jazzmagazine.com
“Maîtrise du piano électrique, avec un mélange de fluidité et de sens de l’espace
sans lequel le Fender-Rhodes (Wurlitzer ?) n’est guère praticable, grâce à une mai
gauche aux motifs très structurants.”
Franck Bergerot jazzmagazine.com
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